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“Trouvez la lésion ostéopathique, réparez-la et laissez la nature faire le reste.”

A. T. Still

L’ostéopathie animalière

Plus qu’un soin thérapeutique, une médecine holistique

« La médecine ostéopathique est une science, un art et une philosophie des soins de santé, étayée par des connaissances scientifiques en évolution. » 1987 Convention Européenne d’Ostéopathie

L’ostéopathie est un concept philosophique et thérapeutique.
Elle vise à diagnostiquer et traiter manuellement les restrictions de mobilités des structures du corps qui entrainent des troubles fonctionnels.
L’ostéopathie envisage l’individu dans sa globalité en s’appuyant sur une connaissance approfondie de l’anatomie et de la physiologie.

L’ostéopathie est une médecine holistique en considérant le corps comme un tout qu’elle cherche à équilibrer. Les ostéopathes ne soignent pas des symptômes mais un corps dans son entier.

L’ostéopathie soigne les troubles fonctionnels = trouble du fonctionnement, à la différence des troubles lésionnels = lésion d’un tissus.
L’ostéopathie est indiqué dysfonctions telles que des contractures musculaire, des dysfonction des systèmes nerveux, des défaut de vascularisations fonctionnel, des pertes de mobilités des viscères, etc.
Lors de lésions des tissus telle qu’une fracture, une déchirure musculaire, une insuffisance d’un organe,… la médecine classique sera la plus indiquée et l’ostéopathie pourra prendre un rôle d’accompagnement en aidant le corps à retrouver ses capacités d’auto-guérison et à mieux récupérer.

Principes de l’ostéopathie

L’ostéopathie ne se limite pas à un ensemble de techniques, c’est une façon d’envisager le vivant.

C’est Andrew Taylor Still en 1874 qui énonça les grands principes de l’ostéopathie :

Le corps est un tout.

Toutes les structures et les systèmes du corps communiquent entre eux et sont interdépendants.
Chaque modification d’une tension dans le corps modifie l’ensemble de l’équilibre de celui-ci, ce pourquoi l’ostéopathe considère toujours le patient dans son ensemble et ne sépare jamais un symptôme de l’individu tout entier.

« Lorsque toutes les parties du corps sont en ligne, nous avons la santé. (…)
Lorsque les pièces sont réajustées, la maladie fait place à la santé. 
Le travail de l’ostéopathe consiste alors à réajuster le corps de l’anormal vers le normal. » Still  – Ostéopathie Recherche et Pratique

La mobilisation et la correction des articulations vertébrales, musculaires et ligamentaires sont effectuées pour assurer une bonne activité nerveuse et une circulation fluide dans tout le corps.

Par exemple, un nerf comprimé à sa sortie de la colonne vertébrale peut provoquer une douleur ailleurs que sur la zone de compression, sur un membre, un viscère, etc. L’ostéopathe va diminuer la compression sur le nerf ce qui va faire disparaitre la douleur.

La structure gouverne la fonction.

Si une structure est altérée, elle remplira moins bien ses fonctions.
L’ostéopathe aide les structures du corps à rester libres dans leurs mouvements pour permettre le bon fonctionnement du corps.

La règle de l’artère est suprême.

Le systèmes sanguin et lymphatique approvisionnent tout l’organisme en nutriments nécessaires à son fonctionnement et le débarrasse de ses déchets.
L’ostéopathe a toujours pour priorité de favoriser une circulation optimale des fluides du corps puisque tout son bon fonctionnement en dépend.

“Le devoir du praticien n’est pas de guérir le malade mais d’ajuster une partie où l’ensemble du système afin que les fleuves de la vie puissent s’écouler et irriguer les champs assoiffés” A.T. Still

L’auto-guérison

Le corps est capable de produire toutes les substances nécessaires à sa santé. L’ostéopathe, plutôt que d’apporter des substances extérieures, aide le corps de son patient à retrouver ses propres moyens de guérison.
L’ostéopathe ne guérit pas son patient, il l‘aide à se guérir lui-même

. “Trouver la lésion ostéopathique, réparer là et laisser la nature faire le reste.” A. T. Still

« Enlevez tous les obstacles et, lorsque cela est fait intelligemment, la nature fera gentiment le reste. »
Autobiography p.300

 

L’ostéopathe ne cherche pas à définir et à mettre un nom sur un ensemble de symptômes en vue de donner le même traitement à tous les patients qui correspondent à cette même étiquette, mais de faire un diagnostic ostéopathique dont le but est de trouver ce qui empêche la bonne circulation de tous les « fluides du corps », au sens large du terme, et d’ôter ces obstacles pour que la circulation retrouve sa liberté et permette l’homéostasie*.  

*L’homéostasie = capacité d’un système à maintenir l’équilibre de son milieu intérieur, quelles que soient les contraintes externes.

 

« Find it, fix it and leave it alone.» Andrew Taylor Still

Les techniques ostéopathiques

Les différentes techniques ostéopathiques font partie des outils de l’ostéopathe qu’il choisi afin d’élaborer un traitement adapté à chaque patient.

Toutes les méthodes peuvent être pertinentes à un certain moment pour certain cas et penser qu’une seule technique est la bonne est à mon sens réducteur des multiples moyens et approches existants en ostéopathie.

Chaque ostéopathe par son apprentissage, sa pratique, son expérience, sa sensibilité va s’approprier des techniques existantes, en mélanger certaines, en créer d’autres… et les mettre en œuvre selon les principes ostéopathiques.

Techniques structurelles

La technique est dite structurelle parce qu’elle mobilise la structure osseuse, musculaire, articulaire. Les ostéopathes ne forcent jamais les articulations au-delà des limites physiologiques. La force appliquée est un mouvement de faible amplitude et de haute vélocité que l’on appelle un « thrust ». Il sert à provoquer un réflexe nerveux qui permet la récupération de la mobilité articulaire.
La plupart du temps, un bruit ou craquement se fait entendre au cours de la manipulation.

“ Le craquement nʼest pas un critère auquel se fier. Les os ne craquent pas toujours quand ils se remettent en place, pas plus que le craquement ne signifie qu’ils sont correctement ajustés” A.T. Still

Les techniques fonctionnelles

Le thérapeute de mobilise les tissus et amène le sujet à un état de relâchement suffisant pour permettre la correction spontanée de la lésion ostéopathique.
Les techniques fonctionnelles se divisent en technique directe et technique indirecte (avec un bras de levier)

Elles consistent à une aggravation passagère, momentanée et volontaire de la lésion ostéopathique de façon à permettre au corps de stimuler ses facultés d’auto-guérison.

Métaphore explicative :

« Lorsque l’on marche et que l’on se prend une manche dans un clou, il y a trois solutions :

– on peut tirer pour se dégager et peut-être déchirer la chemise, c’est la technique structurelle;

– on peut interrompre le mouvement et revenir légèrement en arrière pour se dégager sans déchirer la chemise : c’est la technique fonctionnelle directe;

– on peut interrompre le mouvement, revenir légèrement en arrière et avec l’autre main, prendre le tissu et délicatement le retirer du clou : c’est la technique fonctionnelle indirecte. »

Techniques crâniennes et crânio-sacrée

Techniques visant à corriger les différentes restrictions qui affectent notre système crânio-sacré, de sorte que les méninges, les os du cerveau et toute la colonne vertébrale retrouvent leur liberté de mouvements naturelle.

Les méninges sont les enveloppes de la moelle épinière, elles s’insèrent au niveau du crâne et du sacrum.

Les techniques crâniennes sont liées au Mécanisme Respiratoire Primaire (MRP) qui est un mouvement involontaire des os du crâne et du sacrum ainsi que de l’ensemble des tissus du corps.

Techniques viscérales

Elles s’adressent aux organes viscéraux : organes respiratoires, cardio-vasculaires, digestifs, urinaires, génitaux et notamment à leur mobilité (par rapport aux autres organes et tissus environnants) et leur motilité (= micro-mobilité propre de l’organe).

Les viscères se déplacent de manière spécifique notamment sous l’influence de la pression diaphragmatique. Cette dynamique viscérale peut être modifiée (restriction de mobilité) ou disparaître. L’ostéopathe pourra agir via les ligaments, muscles, fasciae, articulations et tissus environnants en lien avec les viscères.

L’ostéopathe permet à l’organe de retrouver sa physiologie naturelle et les troubles liés à la restriction de mobilité ou de motilité sont ainsi corrigés.

Techniques fasciales

Les fascias sont des membranes de tissus conjonctif qui entourent et relie tous les éléments internes du corps. Ils protègent, soutiennent et nourrissent chaque parcelle de l’organisme.

Ils peuvent se rétracter lors de tension, créer des adhérences, perdre leur élasticité et leur mobilité.
L’ostéopathe libère les chaines de tensions fasciales pour que l‘ensemble du système facial et du corps retrouve sa mobilité.

Techniques tissulaires

Les tensions dans le corps sont accompagnées d’une densité plus forte. Le traitement de cette densité soigne la tension et tout ce qui va avec : la cause physique mais aussi émotionnelle ou énergétique.
La libération des tensions est possible par la collaboration entre lʼostéopathe et le corps du patient : l’ostéopathe sert de point d’appui au corps pour permettre aux tissus du patient de se libérer.

Les cellules du corps sont alors considérées comme des sujets avec lesquels il est possible de communiquer.

Techniques réflexes

S’appuient sur des réflexes somato-viscéraux pour mettre en relation certaines régions cutanées, musculaires, tendineuses avec des organes, des vertèbres, etc. Des zone et des points sont alors déterminés (Trigger point, point de Weihe, etc ), on s’adresse à la peau pour rééquilibrer les organes plus profonds.

Techniques somato-émotionnelles

Les tensions physiques peuvent aussi être dues à des émotions, comme si elles étaient enkystées à l’endroit même de la tension. Le principe consiste alors à faire re-exprimer l’émotion pour libérer la tension.

Techniques biodynamiques

Considère le patient comme faisant partie d’une globalité, influencé par des forces fluidiques extérieures. Cette approche utilise notamment le MRP, la présence et l’écoute au-delà du corps du patient.

Technique vibratoire

Les cellules, les tissus, les organes du corps ont leurs propres vibrations. Il est possible d’entrer en résonnance avec ses vibrations mécaniquement et par différents moyens avec des sons, le chant Diphonique, etc.

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